Caelan



 
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 Caelan

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Caelan

Caelan


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MessageSujet: Caelan   Caelan Icon_minitimeJeu 15 Aoû - 12:49



PRÉSENTATION
d'un Arpenteur


Caelan

Surnom/Titre : le Solune
Age Physique : 24 ans
Race : Vampire Humain


DESCRIPTION PHYSIQUE

Elle le regardait d'un oeil attentif. Depuis qu'il était venu s'asseoir sur les bancs de pierre de l'amphithéâtre, elle n'avait eu de cesse d'avoir le regard captivé par son apparence. La première chose qui l'avait frappée était peut-être sa silhouette bien-bâtie bien que légèrement svelte à son goût. Les traits de son visage avaient quelque chose de captivants, bien que sa paleur donnait l'impression de jeter un regard outre-tombe, sur un mort. À mesure des secondes elle comprenait qu'elle scrutait un vampire, il n'y avait aucun doute à ce sujet. Une peur irrépressible s'emprit de son corps l'espace d'une fraction de seconde. Et s'il voulait la tuer? Et si elle était sa prochaine victime? Elle voulait fuir, mais une aura inexplicable l'attirait inéluctablement vers lui. Il avait dans son regard quelque chose qui rappelait l'immensité de l'homme, peut-être était-ce là leur couleur azur, au diapason des lagons et du ciel maritime, elle ne savait pas vraiment. En moins de temps qu'il ne fallut pour le penser, elle s'était levée et assise à côté de l'illustre inconnu. À cette distance elle pouvait contempler plus facilement ses muscles saillants recouverts de cette sorte d'armure tissée, collée à sa peau. Son vêtement était un enchevêtrement de fils noirs recouverts de particules noires et argentées, avec au niveau du torse un motif représentant un astre, probablement un satellite, percé par une étoile. Elle prit sa respiration, prête à s'élancer dans une conversation qu'elle s'était déjà imaginée en tête. C'est ce moment qu'il choisit pour se lever et s'éclipser, visiblement gêné de perdre son espace vital et avoir une telle proximité avec une inconnue. Elle resta coi, tandis que sa courte chevelure corbeau vacillait au vent de printemps à mesure qu'il s'éloignait d'elle.


MANA - MAGIE

Baume des morts

S'il arrive parfois que certains arpenteurs possèdent le don de soigner en se servant de leurs facultés associées au mana blanc, certains, comme Caelan possèdent le don de soigner en utilisant l'énergie provenant du mana noir. Il est capable de soigner tous types de tissus ou organes lésés, avec cependant un prix assez coûteux. Si ce don peut sauver la vie d'un mourant, il le laissera à jamais scarifié, car les tissus soignés sont dans un perpétuel état de régénération - apoptose. Quelque part, il soigne en créant de la peau morte qui ne pourra plus être soignée par ce type de magie par la suite .

Porteur de lumière

Il faudrait résumer ce don de la façon le plus simpliste possible. Caelan ne peut créer de la lumière, ni la faire disparaitre. Ce qu'il peut cependant faire, c'est manipuler la lumière et la modeler à ses souhaits. Ainsi, sur un certain rayon, il est capable d'absorber en partie ou intégralement l'intensité lumineuse qui est reçue et de concentrer celle-ci à un endroit précis. Il peut ainsi créer aisément des jeux d'ombres et de lumières, de priver une zone de sa lumière tout en irradiant d'intensité lumineuse un autre endroit. Évidemment, les limites de ce don se font vite sentir : plus il absorbe de la lumière sur un grand périmètre, ou plus il la concentre, plus son corps est sujet aux aléas imprévisibles du mana.


TEST RP

Crépuscule... Le premier astre paraissait s'éterniser perché au dessus de la ligne d'horizon, tandis que la lumière régressait. Dans quelques minutes, la pénombre aurait gagné la majorité des terres et les mèches des lampes à pétrole s'enflammeraient une à une. Perché sur une branche solide, Caelan attendait patiemment. L'envie lui avait pris à l'aube, ses pupilles s'étaient dilatées et le monde lui semblait différent. Il savait bien trop ce que cela signifiait, ayant déjà eu à le vivre d'innombrables fois. L'envie l'avait suivi durant toute la journée et il avait du se faire souffrance pour ne pas céder à ses envies. Beaucoup trop de fois, il avait vu ses congénères se faire attraper la main dans le sac et se faire exécuter sur le champ, sans aucun procès. Pourtant, c'était leur nature, ils ne pouvaient lutter contre cette faim insatiable : ils devaient satisfaire leurs besoins au plus vite, au risque de connaitre la malédiction de l'éternité. La nuit était sa meilleure alliée et il comptait frapper lorsque les artères de la cité se seraient vidées. Plus que quelques heures et il connaitrait enfin la paix - pour un moment du moins.

Le premier astre venait de disparaitre par delà la ligne d'horizon, il ne restait que lumières résiduelles colorant quelques portions de nuages perchés à des milles de hauteur. Il inspecta une dernière fois sa tenue, laissant son regard en équilibre plusieurs longues minutes vers ses mains. Ce soir, elles emporteraient une vie, mais elles sauveraient la sienne. Le jeu pouvait commencer. Il se laissa choir vers terre, ses cheveux ondulant comme des milliers de ruisseaux pendant la chute. Sans bruit, ses pieds touchèrent terre et suivant le jeu des ombres, le vampire se laissa entrainer le long des ruelles pavées. Il croisa un mendiant, avachi contre un pan de mur, s'arrêta quelques secondes puis reprit sa course folle. Il ne devait pas céder si facilement à ses pulsions, il devait attendre et choisir le bon moment, mais surtout le bon endroit. Il ne pouvait pas se permettre de tuer en pleine rue, s'il était vu sa "vie" serait terminée.

Pressant ses pas au travers des capillaires, les magasins de chapeaux, de fleurs et autres artisanats semblaient dégager une aura malsaine. De jour, les ruelles vivantes leur donnaient un charme qui ne pouvait qu'attirer l'oeil, mais l'absence de vie et la pénombre donnait l'impression que derrières leurs vitres se tenaient des chimères prêtes à bondir sur le premier malheureux qui s'approcherait trop près. Il eut soudain une illumination. Mais évidemment, pourquoi n'y avait-il pas pensé plus tôt? Il connaissait la victime idéale. Faisant volte-face, il s'élança dans une gallerie de couloirs et ruelles étroites, son armure perçant les ombres avec sa noirceur. Il ne lui fallut qu'une poignée de minutes pour atteindre sa destination. Il s'assit et reprit son souffle, avant de toquer à la porte trois fois. Il regardait par les fenêtres de la maisonnette. Une lumière s'alluma et se dirigea vers le seuil.

« Qui va là? »

« C'est moi. On s'est rencontrés hier soir et tu m'avais proposé de passer une nuit dans ta demeure. Je me disais que l'occasion ne pouvait être meilleure pour cela. Les seconds et quatrième astres se lèvent par delà l'horizon et vont parfumer les cieux de deux halos, l'un bleu comme l'océan et l'autre vert comme la mer de forêt poussant à l'est. Je ne te dérange pas? »

Elle parut hésiter un moment, puis afficha un sourire et se poussa vers la gauche, lui laissant de l'espace pour pénétrer chez elle.

« Rentre, tu tombes bien, je ne trouvais pas le sommeil. »

À la lumière hâlée de deux chandelles, leurs corps s'entremêlaient dans un torrent d'hormones et de plaisir. Et après d'intenses minutes, ils retombèrent lourdement sur le lit, transpirants mais heureux. Elle s'endormit sur son épaule après l'avoir remercié, mais il n'arrivait pas à fermer ses yeux. Il n'était pas venu chez elle pour une partie de jambes en l'air, son intention se trouvait ailleurs. Il ne pourrait pas trouver le sommeil avant d'avoir accompli son rituel. Avec délicatesse, il souleva son visage et extirpa son épaule. Dans sa sacoche en lin, il sortit le matériel et l'installa avec précaution. Après l'avoir ligotée et baillonnée en prenant toutes les précautions nécessaires pour ne pas la réveiller, il alluma ses lampes de suif. Les lumières dansaient sur les murs. Il la réveilla avec un baiser sur la joue. Elle découvrir avec horreur la situation dans laquelle elle se trouvait et, impuissante, tenta de se débattre.

« Je suis désolé, mais je n'ai pas le choix. Je ne peux pas te promettre de ne pas te faire souffrir, car j'ai mon petit rituel, et il me semble assez douloureux. Ce que je peux te promettre, c'est de traiter ton corps avec tout le respect qui lui est dû. J'ai passé une très bonne nuit grâce à toi et je compte encore profiter de toi jusqu'aux premières lueurs de l'aube. »

Il pourrait être utile de détailler précisément son rituel, mais cela reviendrait à décrire de la barbarie. Disons simplement qu'il dévorait la chair de sa victime et qu'il usait tout de suite après son don de "soin" pour recréer de la chair à ces endroits, mais surtout pour garder vivante et consciente la jeune femme qu'il laissa ligotée lorsqu'il s'enfuit lorsque les lumières du premier astre dardèrent l'horizon. Adieu lui fit-il, lorsqu'il referma derrière lui la porte en bois de la demeure. Sa soif de sang éteinte, il devait maintenant s'enfuir le plus loin possible, préférablement en utilisant la cime et l'ombre des forêts comme couvert. Les jeux de lumière de la canopée seraient sa meilleure alliée pour passer inaperçu d'ici quelques heures. À toute allure, le vampire avalait les centaines de mètres qui le séparaient de l'orée de la ville. Dans la nuit, ses pas résonnaient comme des centaines de tambours sur les pavés de granit et d'ardoise. Il osa un regard derrière lui. Personne ne le suivait, bien. À mesure qu'il s'éloignait du centre, des jardins apparaissaient en bordure des maisons et l'espacement entre les maisons se faisait beaucoup plus grand. Après plus d'une demi heure de course folle, il trouva enfin son objectif : la forêt de l'est et ses immenses arbres.

Tandis que le premier astre perçait la cime des nuages, illuminant l'horizon, au chant des coqs s'ajoutait les aboiements de chiens. Il ne put s'empêcher de froncer les sourcils. Il pensait avoir pris suffisamment de précautions pour avoir plus de deux heures d'avance sur la milice que ses actions auraient formée, mais il n'avait certainement pas dû être suffisamment prudent. Sans réfléchir, il s'élança dans la végétation luxuriante des forêts humides, filant et glissant entre les lianes, les toiles d'araignées, les branches épaisses et touffues. Malgré son endurance, son souffle arrivait à bout. Il avait beaucoup trop couru et n'avait pas eu le temps de reprendre haleine. Maintenant qu'il était traqué, chaque seconde comptait et il ne pouvait pas se permettre, ne serait-ce que pour cinq minutes, de s'arrêter. Chaque seconde de repos était une seconde de trop, un moment durant lequel il donnait à la milice l'occasion de le rattraper. Les chiens étaient sur sa trace et avaient déjà du le flairer.

Au travers des feuilles de la canopée, les rayons de soleil dardaient comme des centaines de flèches pointant en sa direction. Il était hors d'haleine et sa vision se faisait trouble. Il n'était plus maitre de son corps, simplement instrument de sa peur, et l'inévitable finit par arriver. Inéluctablement, sa vue incapacitante, il trébucha et heurta son crâne contre une racine proéminente. Sonné par le coup, il décida de jouer son sort ici-même. Il attendrait quelques minutes, le temps de reprendre son souffle, avant de s'élancer à nouveau dans une course folle - si jusque là il ne s'était pas fait rattraper par les limiers. Il sentait son coeur s'emballer dans sa poitrine à mesure que les aboiements se rapprochaient, il pouvait presque entendre les mâchoirs claquer sur l'air vide, en attendant de pouvoir se repaître de son cadavre.

Merde! Il était désormais trop tard pour prendre la fuite. Il pouvait seulement espérer que les cabots passent à son niveau et aillent se perdre ailleurs, mais il pouvait toujours rêver. Il devrait mener un combat pour sa survie. Il fouilla au sol parmi les entremêlements de roches, ronces et branches et s'arma d'une branche épaisse. Avec de la chance, il pourrait fracasser quelques crânes. Mais il ne comptait pas vraiment sur sa chance, si c'était comme la dernière fois, ses poursuivants seraient au moins une vingtaine et à moins de pouvoir disparaitre il se ferait tuer sans avoir pu en toucher un seul.

Ils étaient là. Il pouvait entendre jusque le reniflement des chiens. Tapi derrière un tas de buissons, Caelan attendait, aux aguets. Pendant un instant il espérait que les chiens ne passent sans le voir, mais lorsque leur museau pointèrent dans sa direction, il eut l'impression que sa gorge se referma sur elle-même. Ils l'avaient vu et maintenant il était trop tard pour fuir. Mais quel con quand même, il aurait dû changer son rituel, il aurait dû la tuer et s'enfuir beaucoup plus tôt. Il avait eu besoin de son sang, pas de sa chair. Merde! Il débaroula de sa cachette et frappa un chien encore tenu à sa laisse avant que les autres ne furent relâchés. Il avait le choix entre combattre et fuir. Il était seul, ils étaient treize et deuz autres chiens. Le choix était vite fait, il préférait la couardise, si elle pouvait le sauver.

Esquivant des projectiles, il sauta tête la première dans un buisson avant de se relever et commencer son escapade. Il ne fallait pas se leurrer, si ses jambes étaient fraiches, dans quelques secondes elles ne seraient plus suffisantes pour lui permettre d'échapper à la course folle des deux canidés. Au moins peut-être lui permettraient-ils de semer les humains et de se charger des bêtes dans un premier temps. Il comptait dessus et accéléra la cadence. Bientôt il n'entendait que les aboiements, les cris des miliciens étaient encore loins. Il se fit mordre et glissa à terre. Pourquoi est-ce qu'il ne faisait-il pas nuit? Il aurait pu tenter de déjouer la vision défaillante de cette race de traqueurs et aurait pu surprendre aisément les fermiers.

Étrangement, malgré l'aurore, la lumière se mit à ternir et rapidement la nuit tomba autour de lui. Seule une lumière intensie irradiait un ruisseau qui coulait à quelques mètres de là. Il ne chercha pas vraiment à comprendre. Maintenant que les chiens n'avaient que leur ouïe et leur flair pour le réperer, il pourrait les avoir. Il sentait que les vents avaient changé. Il avait au fond de lui cette sensation étrange, comme un feu qui le démangeait, quelque chose qui l'animait comme une machine à vapeur. Il attrapa fermement sa branche et en quelques coups secs et violents il parvint à mettre à terre les deux roquets, puis fracassa leur crâne avec une roche lourde. Il s'élança dans la direction des hommes, avant de se raviser. S'il avait envie de les tuer, il n'en était pas une nécessité. Il préférait les laisser en vie, ce serait plus amusant. Il imaginait déjà leurs visages déconfits et les reproches qu'ils subiraient en rentrant bredouilles au village. Avec un sourire malicieux tirant les traits de son visage, il s'élança à nouveau vers le centre de la forêt et plongea dans une rivière pour se faire emporter au loin, vers des contrées encore inconnues...


AUTRE

Je ne sais pas s'il y a quelque chose à rajouter. Pas grand chose, je pense...

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MessageSujet: Re: Caelan   Caelan Icon_minitimeVen 16 Aoû - 14:45

Validé


Bienvenue parmi nous.
Une bonne fiche, des pouvoirs intéressants, rien à redire. Amuse-toi bien et n'oublie pas de faire ton journal de personnage.
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